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Les constructeurs automobiles en difficulté en 2024 : Les chiffres clés de l'année


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En cette fin d'octobre 2024, les résultats financiers des grands constructeurs automobiles montrent une nette tendance à la baisse. L’année 2024 a été marquée par une série de défis majeurs, entraînant des reculs de production, des restructurations et des prévisions de vente revues à la baisse pour de nombreux acteurs du secteur.


Volkswagen et la fermeture de sites en Allemagne

Le groupe Volkswagen, leader en Europe, a dévoilé une baisse de 7,1% de ses livraisons au troisième trimestre par rapport à l'année précédente, avec 2,176 millions de véhicules écoulés, contre 2,343 millions en 2023. Malgré une prévision de ventes de 9 millions d’unités pour l’année, Volkswagen a déjà enregistré un recul de 2,8% sur les trois premiers trimestres de 2024. Dans ce contexte, le groupe prévoit de fermer plusieurs usines en Allemagne pour adapter sa production.


Ford, Mercedes, et Stellantis sous pression

Ford a également publié des résultats en baisse, avec un bénéfice net réduit à 892 millions de dollars contre 1,2 milliard l’année précédente. De son côté, Mercedes a enregistré une chute significative de 53,8% de son bénéfice net trimestriel, tandis que son chiffre d'affaires a reculé de 6,7%. Quant à Stellantis, bien qu’il reste en meilleure forme financière, il doit composer avec une concurrence accrue et des coûts d’adaptation élevés dans sa transition vers l’électrique.


La concurrence chinoise et le poids de l'électrification

L'expansion des marques chinoises sur le marché mondial et les investissements massifs dans l’électrification expliquent en partie ces contre-performances. Les coûts de transformation pour adopter des véhicules électriques, conjugués à une adoption plus lente qu’attendue par les consommateurs, pèsent lourdement sur les résultats. Face à cela, l’UE tente de réguler l'impact de la concurrence chinoise en imposant des surtaxes pouvant atteindre 35%.


Quelques exceptions positives

Tous les constructeurs ne sont cependant pas dans le rouge. Renault, par exemple, a récemment affiché des résultats encourageants avec une hausse de 5% de ses ventes au troisième trimestre. Une performance qui illustre les disparités dans l'industrie et la capacité de certains à mieux gérer les défis actuels.

2024 restera une année charnière pour le secteur automobile, alors que les constructeurs doivent adapter leurs modèles économiques et technologiques pour répondre aux exigences d’un marché en pleine mutation.



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